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Message  ManonD Mar 8 Nov - 7:58

Existe-t-il un modèle libéral français

Histoire contemporaine, séance 8 :

Introduction :
Cours consacré à la France. Second Empire et Troisième République jusqu’en 1914. Clivages persistants hérités de la Révolution et de l’Empire car aucun des gouv qui s’était installé depuis 1815 n’a réussi à finir la Révolution ou en finir avec elle. Tendance à écrite l’histoire de cette période comme l’étape ultime de l’entrée au port de la Révolution, située en 1880 quand les républicains s’installent durablement au pouvoir.
Longtemps on a condamné le Second Empire pour ses deux pêchés capitaux : pêché originel du cout d’Etat du 2 décembre 1851, et le final de la guerre de 1870. On a opposé à ce régime la 3ème République qui a enfin réussi à acclimater une démocratie libérale.
Ce caractère partisan de l’historiographie a été prolongé et compliqué par la suite du régime et sa fin. La victoire de 1918 n’a pas renforcé la démocratie libérale (guerre au nom du droit). La 3ème république a été aussitôt rendue responsable de la défaite de 1940. Pour l’historiographie de la 3ème République comme de la République de Vichy a été grandement influencé par les historiens étrangers => prise de distance par rapport à notre histoire nationale.
Aujourd’hui, situation paradoxale. Depuis une 15aine d’année, 1995, parution du Dictionnaire du Second Empire de Jean Tulard. Il a suivi un colloque « Faut-il réhabiliter le Second Empire ? » : règne de Napoléon 3 a été réexaminer en prenant un compte la vie politique et culturelle. Importants débats sur « le modèle républicain » également. Nous allons résumer les principaux apports de ces débats en se concentrant sur les qu° politiques et sociales.
Pas de détails des évènements : bibliographie à utiliser pour ça.


I. Le « césarisme démocratique » et ses contradictions.
D’après Rosanvallon, mot césarisme utilisé dès les premiers mois qui ont suivi le coup d’Etat pour définir un régime intermédiaire. Ce coup d’Etat dénoue une crise entre le président de la République élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel et l’assemblée législatif élue à ce même suffrage en 1849 : la constitution dit que le président élu pour 4 ans l’est pour un mandat non renouvelable immédiatement. Louis Napoléon Bonaparte a tenté d’obtenir à la majorité une révision de la constitution : échec donc coup d’Etat pour prolonger dans un premier temps sont mandat présidentiel de 10 ans, puis rétabli l’Empire un an après le 2 décembre 1852, date anniversaire du coup d’Etat, d’Austerlitz et du sacre de 1804 de Nap Ier. Dès avant le rétablissement de l’empire on parle de césarisme.
Il faut revenir au texte de l’appel au peuple lancé dès le 2 décembre au matin par LNB : annonce la dissolution de l’AN et du Conseil d’Etat, rétablissement du suffrage universel que l’AN avait réduit le 31 mai 1850, convocation annoncé du peuple pour se prononcer sur le coup d’Etat et le changement de constitution. Pour justifier ces mesures, LNB disait qu’il y avait urgence à mettre fin au complot au sein de l’assemblée en faisait appel au seul souverain que le président reconnaissait : le peuple. Le renouvellement de la confiance du peuple devait lui permettre de dénouer à son avantage le conflit avec l’assemblée mais aussi de remplir ce qu’il appelait sa mission qui consistait à « fermer l’ère des révolutions ».
Le qualificatif de démocratique ajouté au mot césarisme vient de Raymond Troplong (1795-1869) pour caractériser la constitution dont il est le principal rédacteur, signée par Napoléon le 14 janvier 1852. Elle reprend celle de 1799 : elles ont en commun le fractionnement de l’assemblée, caractéristique du coup d’Etat de Brumaire, le renforcement durable de l’exécutif et affaiblissement du législatif (même si en 52 il est élu au suff universel). De fait chaque consultation, celle qui suit le coup d’Etat et celle qui doit ratifier le rétablissement de l’Empire, LNB recueille des majorités écrasantes. La 1ère question, plébiscite du 20 décembre 1851: « le peuple français veut le maintien de l’autorité de LNB et lui délègue les pouvoirs nécessaires pour établir la constitution sur les bases proposées dans la proclamation ». Le deuxième plébiscite du 21 novembre 1852 sur le rétablissement de la « dignité impériale » au profit di prince président Napoléon 3. Oui recueille au premier plus de 7,5 millions de voix = 76% des inscrits.
Caractère essentiellement contradictoire de ce régime : à la fois dynastique et démocratique, du moins qui le prétend, régime fondé sur une véritable théorie de la démocratie illibérale. Nap III s’en servit pour l’idée qu’il se faisait de la modernisation de la France. Puis la guerre, instrument d’une politique ambitieuse en 1850, apparait comme un moyen de légitimation obtenue du plébiscite.

A. « La démocratie sans les libertés » (Jules Simon).
Première observation devant un oxymore politique.

1. Les conditions de l’installation du régime
Les conditions ne correspondent pas à l’idée que l’on se fait habituellement de l’exercice normal du pouvoir et de la souveraineté du peuple. Napoléon a eu l’habileté de s’être prononcé pour le rétablissement du suffrage universel avant le coup d’Etat, dès le 4 novembre et l’échec de la révision constitutionnelle. Il a aussi su tourner à son profit les craintes qu’inspiraient aux citoyens l’approche des législatives de 1852, craintes d’une victoire des démocrates socialistes, instrumentalisée par la crise politique de 1851. Il a su exploiter à la fois l’antipathie que ressentait une partie du petit peuple pour la majorité bourgeoise et conservatrice de l’assemblée, et la grande peur du désordre de la radicalisation qui était propice au recours à un homme providentiel.

2. Le coup d’Etat : résistance, répression, soutien.
La résistance au coup d’Etat a donc été limitée à quelques régions où la défense de lé république s’accordait à quelques intérêts locaux, pas une jacquerie : petite réaction paysanne inconsciente des vrais enjeux contrairement à ce que la propagande bonapartiste a voulu le faire croire. Ce n’est pas non plus une défense du droit : trop abstrait pour les citoyens, pas une simple lutte de classes : dans le Var il y a des ouvriers qui marchaient avec des bourgeois pour défendre la république. La résistance mène l’archaïque et le moderne. Agulhon a montré que la 2ème République révèle au grand jour l’existence en France d’une réalité politique mixte, intermédiaire, où la démocratie ou conscience démocratique encore sommaire, l’attachement confus mais vif au respect des règles démocratique, est plus largement répandue que la modernité économique => variété des configurations locales des opinions. Il est vrai que les moyens militaires, administratifs et judicaires ont été employés pour réduire la résistance. Emploi de commission mixtes (préfets, général et représentant de la justice) pour rendre une justice expéditive pour envoyer en Guyane ou Algérie les coupables pour défendre la République, réduire au silence les journaux …

3. La fin d’un gouvernement parlementaire
En faisant abstraction des résistances et des moyens, le nouveau pouvoir tournait le dos à la formule du gouv parlementaire à laquelle semblaient tendre tous les régimes précédents.
Pendant ce régime, on voit l’un des principaux penseurs du libéralisme : Duvergier de Hauranne, Histoire du gouvernement parlementaire en France. Anatole Prévost-Paradol critique sa définition, qu’il juge insuffisante : laisser en cas de conflit le dernier mot au corps législatif alors qu’en réalité le chef de l’Etat détient à lui seul une grande part du pouvoir législatif (initiative des lois entre autres). Cette période est une période de tension en Europe sur la question parlementaire : en Prusse dans les années 1860 sur une réforme militaire révèle même enjeu, le roi Guillaume Ier au bord de l’abdication a recours à Bismarck qui va gouverner pendant plusieurs années sans majorité parlementaire, donc sans vote du budget. C’est pourquoi Prévost ajoute :

Note : le parlement n’existe pas dans la constitution de 1852.
Cette définition pouvait encore sembler incomplète, la complexité lui semblait preuve du progrès de la société. Le régime impérial ne répondait à aucun de ces caractères. Les députés, certains élus à l’universel (mais candidature officielle limitait le choix des citoyens), ne pouvaient pas en désigner le bureau, ne pouvaient pas établir le règlement, libération privées, et ne pouvaient pas disposer de la tribune, Nap III avait imposé que les députés parlent de leur places dans l’hémicycle (comme en GB).
4. La presse
Quant aux journaux, soumis au régime de l’autorisation préalable et du système de l’avertissement (suspension du journal).
5. Deux observations
• Désarroi des libéraux
• Va pousser Napoléon III à l’assouplir.

1) La démocratie comporte le double risque de la radicalisation populaire et de son instrumentalisation démagogique par les pouvoirs. Ils sont démunis pour combattre de telles conceptions. –le chef de l’Etat peut recourir au plébiscite pour légitimer ses décisions en se passant de la représentation parlementaire. L’essentiel de l’expression pol se concentre en lien entre le peuple considéré comme le seul souverain mais qui a comme seul représentant le chef de l’Etat.
2) On peut penser que le retour au libéralisme à partir de 1860 n’a pas été imposée à l’empereur par les conditions => preuve d’une souplesse doctrinale ou d’un grand pragmatisme. Despotisme éclairé moderne ?

B. Un despotisme éclairé moderne
Les moyens d’action dont se sert le despotisme impérial.

1. L’administration
Sur un territoire moins étendu qu’au 1ER empire, + moyens de transports, discours aussi centralisateur que le premier. Le symbole est le préfet. Leur omnipotence a sans doute été exagéré, preuve qu’il représentaient ce pouvoir central.
Quatre fonctions principales :
• Représentation du pouvoir
• Administration, tutelle des collectivités locales (aucune décision prise sans l’approbation du préfet)
• Direction de la police
• Animation de la vie politique
Existence de sous-préfets. Rendu plus efficace par le contrôle de la presse, des réunions et des associations (Code civil et pénal : toute association doit soumettre son statut à la préfecture).
La question la plus pertinente est de savoir si le pouvoir a vraiment su exploité les ressources de ce réseau d’agent ? En fonction des tendances dans les régions pour leur désignation ?

2. La propagande
Passée par plusieurs canaux :
• L’imprimé : dans un France qui achève son alphabétisation, effet de la loi Guizot. Abaissement du coup des imprimés, donc des journaux => circulation plus grande, mais toujours surveillée dans la première partie de l’Empire. Les bonapartismes agissaient sur l’opinion dès 48 : ils utilisent journaux, périodiques, brochures…
• Le voyage officiel : pas une nouveauté, depuis les rois de l’AR. Il va au contact de la population. Voyage de juillet 1850 dans le Nord Est = manifestation de s’éloigner de la majorité conservatrice. Oct. 1852 dans le Sud, Marseille, Bordeaux : préparer l’Empire. A la fin du règne, la formule de déplacement de 24h est rendue possible par les transport et imposée par la santé précaire du souverain.
• Les fêtes civiques et religieuses : Napoléon III rétablit la fête nationale par décret du 16 février 1862 le 15 aout : St Napoléon. Culte mariale en plein développement en France. Apparition de la vierge : Lourdes. Dogme de l’immaculée conception. Sentiment de la gloire nationale qui continue d’entourer le mythe napoléonien. A la veille de la guerre d’Italie, Nap III avait décidé d’utiliser les canons pris au russes lors du siège de Sébastopol, les faire fondre et construire la statut de Notre Dame de France au Puy en Velay, achevée en 1860.

3. Une politique économique et sociale.
Conjoncture économique favorable, phase A de Kondratieff. L’empereur a tenu a laisser une marque :
• Transformation de Paris pour la mettre au niveau de Londres (expo universelle en 1851).
En 55 et 67, expo universelle à Paris. Baron Haussmann, préfet de Paris du 23 janvier 65 à 1870, mandat d’une longueur inhabituelle. Il dispose de pouvoirs exceptionnels. Controverses : Jules Ferry écrit les contes fantastiques d’Haussmann (à la place des contes d’Hoffman). Annexion des communes limitrophes de Paris en 1860.
• Traité de commerce avec le RU du 23 janvier 1860 : appelé coup d’Etat douanier pour dénoncer un établissement du libre échange incomplet, rupture avec le protectionnisme, Le principal négociateur britannique : Cobden, et français : Michel Chevalier (St Simonien, économiste). But était de mécontenter une partie des milieux d’affaires et de l’opinion catholique. Cette mesure devait avoir des effets sur l’activité industrielle, et donc être un facteur de modernisation.

C. Le pari de la liberté et la tentation de la guerre.
Trois remarques :

1. Ambivalence de la guerre dans la politique impériale
Sens politique suffisamment avisé de Bonaparte pour savoir qu’il n’y avait rien d’impopulaire que la guerre : « L’empire c’est la paix ». à Bordeaux le 9 octobre 1852. Mais il sentait bien que rien ne consoliderait plus son pouvoir que la révision des traités de 1815, que la restitution d’un grand rôle international de la France. Dans cette logique, risque permanent de la guerre. 1864 : engagement dans la guerre de Crimée avec une nouveauté, cette guerre est menée aux côtés de l’Angleterre. Mac Mahon « J’y suis j’y reste » en Crimée lors du siège de Sébastopol. Campagne victorieuse en Italie, victoire de Solferino le 24 juin 1859. Mais négociation de paix avec l’Autriche qui déçoit les piémontais, car il a conscience des risques de généralisation en Italie et de contradiction de la présence de français à Rome pour défendre de le St Siège. Ensemble, français et anglais poussent leur avantage en Chine (1840 guerre de l’opium), en 1860-61, et Mexique en 1861-67. Cette campagne complexe du Mexique, guerre civile également, aboutit à un échec, humiliant car le souverain mis en place par Napoléon III, Maximilien de Habsbourg qui a hésité avant d’accepter, a été exécuté le19 juin 1867.

2. Le retour à une vie politique plus équilibrée
Retour à un régime plus parlementaire. Adolph Thiers, le 11 janviers 1864, discrous où il réclame les libertés nécessaires :

Retour qui a lieu progressivement, mais réellement en 1867. Cette libéralisation institutionnelle a lieu, accompagné d’une libéralisation de la presse. Elections de 1869, après 20 ans de césarisme démocratique, élections « normales », succès de l’opposition avec 40% des suffrages. Mais il ne faut pas l’interpréter en considérant la guerre de 1870. L’empire parait consolidé à la veille de cette guerre car l’opposition n’est pas unie, diverses. Après nomination d’Emile Olivier comme chef du gouvernement par Nap III, après approbation par plébiscite des réformes libérales => 7,5 millions de OUI. Au soir de ce résultat, républicains abattus.

3. Le pari de la guerre
Contre la Prusse. Empereur malade, inquiet de la continuité dynastique, veut faire profiter à son fils d’une grande victoire militaire. Alors que dans la nuit du 8 mais on fêtait le succès du plébiscite, le 2 septembre, après la déclaration de guerre en juillet, défaite de Sedan…

II. Le libéralisme républicain et ses limites

A. La république par défaut ?

1. La naissance de la République dans la guerre
Le 4 septembre 1870 : proclamation de la République. Situation traditionnelle car Paris renoue avec la dramaturgie révolutionnaire. La guerre est la cause directe du déclenchement de la Révo0 : brève car en une journée, le 4 sept, et absence d’effusion de sang car ennemi allemand. Entre le palais bourbon : déchéance de l’empire, et Hôtel de ville où s’installe en février 48 le gouvernement provisoire, avec à sa tête Général Trochu. Equilibre entre autorité militaire et politique par Gambetta (Intérieur) ne résiste pas au siège de Paris qui commence le 19 septembre. Evènements pas listés, mais qui ont deux conséquences : effort de guerre oblige à suspendre les élections pour sortir du provisoire et légitimer le pouvoir, gouvernement contraint d’organiser les élections sous la dictée de Bismarck le vainqueur.
Gouvernement qui pêne à montrer son autorité, homme fort : Gambetta, jeune, sans expérience militaire et du pouvoir car contre la guerre mais devient un personnage important de l’effort de guerre, jusqu’au-boutisme. Il renoue avec la tradition de 1792. Il n’est pas suivi, ni par les militaires, ni par Thiers qui veut mettre fin à la guerre. Echéance électorale : les notables voulaient la paix et la monarchie, majoritaires. Cette majorité représente l’opinion dominante dans les campagnes. Cette assemblée ne peut se réunir dans un Paris assiégé, ni à Versailles car installation des prussiens. A Tours, puis à Bordeaux
Le nouvel homme fort désigné comme chef de l’exécutif par l’assemblée est Thiers (très vieux). On ne prévoit pas qu’il va devoir affronter le révolution parisienne et travailler à installer le régime qui n’a pas encore de vrai nom.

2. La guerre contre Paris
Second siège de Paris « guerre contre Paris », moyen pour l’armée de retrouver un peu de prestige. Se termine par une semaine du 21 au 28 mai de reconquête de la capitale, siège de plusieurs semaines. Incendie de plusieurs bâtiments, stratégiquement ou symboliquement.

3. Le processus constitutionnel.
La commune, dernière révolution du 19ème siècle :

La paix en fait, l’autorité de Thiers accrue. Les députés se retrouvent devant la responsabilité première : la constitution. Difficultés car majorité monarchistes divisés en deux familles. Chef d’Etat qui succède à Thiers est Mac Mahon, refus de remplacer le drapeau tricolore par le blanc. 19 novembre 1873 : prolonger le pouvoir à Mac Mahon pour 7 ans.
Deux observations :
• Une constitution pas unique, ensemble de lois établissant les pouvoirs publics et les relations entre les pouvoirs.
• Bicaméralisme, concession des républicains qui veulent traditionnellement qu’il y ait une assemblée unique. Les Chambres hautes : Sénat, leur apparaissent comme des instruments monarchiques de freinage à la pleine efficacité de la représentation parlementaire. Mais Gambetta acceptait le Sénat comme chambres des campagnes, des régions … et important pour consolider la base électorale.

B. Libéralisme et parlementarisme
1. De Mac Mahon au premier président républicain

Néanmoins, processus interrompu par une crise : Mac Mahon voit que les majorités républicaines grossissent. Il tente en 1877 d’obtenir par une dissolution une majorité plus conservatrice en faisant appel au duc de Breuil. Discours de Lille de Gambetta lance « Il faudra se soumettre ou se démettre » à l’adresse de Mac Mahon. Election du 1er président républicain Jules Grévy.


2. La stabilisation du régime
La politique symbolique :
Personnalisation du pouvoir. Allégorie féminine : Marianne. Se banalise, le pays s’apaise. Popularisation de la république.
Gambetta est finalement privé de pouvoir une fois la république en place.
L’œuvre libérale de la décennie 1880 :

C. Crises et contestations

1. La crise boulangiste
Du nom du Général Boulanger. Caricaturé par deux attributs : son képi et sa pipe.
2. L’affaire Dreyfus
Voir résumé de l’affaire Dreyfus

3. Les enseignements politiques de l’affaire Dreyfus

4. Une république contre les libertés ?
Réponse nuancée : deux tendances
• L’inachèvement du libéralisme
• Les refus du libéralisme
Distinction entre l’intention des législateurs et l’incapacité à étendre les lois.
Loi libérale sur les associations :
Sous Emile Combes, réduire l’influence de l’Eglise : enseignement interdit à toutes les congrégations le 5 juillet 1904, loi du 9 décembre 1905 séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Conclusion :

Le parlementarisme de la Troisième République caractériser par un déplacement vers la Gauche, radicaux, groupe socialiste important (Jaurès). Les seuls vrais adversaires du régimes sont à droite. Tendance contrebalancée par un conservatisme structurel.
Instabilité ministérielle, de pair avec stabilité (mandat). Montée d’une menace de guerre contre les allemands, inquiétude sur la force du gouvernement en cas de guerre.
Crainte exprimée par les monarchistes, les socialistes.

-les socialistes entrent au gouvernement d’union nationale. Ils ont choisi la patrie.
- la comparaison entre république française et empire allemand est à l’avantage de la France. Elle va faire l’admiration des britanniques. Churchill admire la manière dont Clémenceau dirige les opérations.

(il y a des choses dans la conclusion que j'ai pas réécrites parce que Chanet lisait en fait ses diapo, donc cf power point du cours pour la fin).

ManonD
Invité


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