Cours magistral séance 2
triplette 38 :: disciplines :: Histoire du XIXè siècle :: semaine 2: Les héritages de la révolution française et de l'Empire Napoléonien
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Cours magistral séance 2
Intro :
La révolution => fantasme des contres et des pour qui voient tous le côté fondateur de la révolution.
1) La déchirure provoquée par la recherche de l’unité
2) Plusieurs révolutions, mais un « bloc » ( Clemenceau, 1891) => « c’est que cette admirable révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous sommes encore les acteurs »
3) Napoléon consolide et exporte les acquis de la Révolution, mais trahit la révolution en devenant un nouveau César.
I) Institutions : l’obsession de la loi
1789 : 3 révolutions en une :
-la transformation des Etats généraux en Assemblée nationale constituante
- la prise de la Bastille
- la révolution dans les campagnes ( Grande Peur)
A) La monarchie en crise
=> la monarchie ne parvient pas à se réformer : elle se définit par le féodalisme, une Société d’ordre, et l’absolutisme du pouvoir royal.
Noblesse : 350 000 personnes, 1.3% de la population, 2è ordre officiellement derrière le Clergé mais le plus puissant effectivement
Clergé : 130 000, 0.5% de la pop., possède de 6 à 10¨% du terroir national. Baisse des effectifs monastiques + séparation entre haut et bas clergé
=> la monarchie est en crise dans 3 grands domaines : finances, justice, mauvaise administration
=> convocation des Etats Généraux en aout 1788 pour mai 1789 => élection des représentants en janvier 1789 => seul les hommes de plus de 25 ans payant l’impôt pourront voter.
Sieyès : janvier 1789 : « Qu’est ce que le tiers Etat ? Tout. Qu’a-t-il été jusqu’à présent ? Rien. Que demande t-il ? A être quelque chose. »
Demandes de Sieyès : Que les représentants du Tiers-Etat ne soient choisis que parmi les Citoyens qui appartiennent véritablement au Tiers ; Que ses députés soient en nombre égal à ceux des deux ordres privilégiés ; que le vote se fasse par tête et non par ordre.
B) La révolution politique
Le 17 juin, les députés du Tiers-Etat se proclament Assemblée nationale. Le 20 juin : serment du jeu de paume => ne pas se séparer avant qu’une constitution soit rédigée. Le 9 juillet : l’Assemblée se proclame constituante => le roi accepte en ordonnant aux 2 ordres de rejoindre l’Assemblée.
14 juillet : prise de la Bastille => symbole de libération =>la capitulation du roi confirme la révolution =>Elle donne le signal de l’émigration ( comte d’Artois, …) => La révolution municipale ( création de la commune de Paris et de la Garde Nationale, reconnues par le roi).
Le 5 octobre =>Louis XVI et la famille royale sont conduits de Versailles à Paris sous escorte de la Garde nationale
21 juin 1791 =>Louis XVI est ramené de Varennes à Paris sous escorte de la Garde nationale
Abolition des privilèges, décrets du 5 au 11 aout 1789 + Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée par l’Assemblée Nationale le 26 août 1789 => Union entre le roi et la Nation.
Les révolutionnaires souhaitent tourner complètement la page, éradiquer l’Ancien Regime => Edmund Burke, critique contre-révolutionnaire.
Restaurer le crédit de l’Etat : la révolution fiscale (suppression des rentes féodale e de la dîme). Contribution foncière ( sur les propriétés), Contribution mobilière ( proportionnelle aux loyers), Patente ( sur le commerce et l’industrie) + l’impôt sur les portes et fenêtre en 1798 = les « 4 vieilles » ( impôt sur le revenu seulement à la veille de la révolution). L’octroi rétabli en 1798.
La situation financière oblige l’instauration d’assignats => dépréciation des assignats ( inflation à l’origine d’une grave crise sociale).
Création des départements, districts, cantons, communes ( avec leurs administration et tribunaux)
-Assemblée nationale constituante ( 9 juillet 1789- 30 septembre 1791) : le roi a un veto suspensif ( valable 2 ans), une seule assemblée => origine d’un bipartisme droite/gauche
-Assemblée législative ( 1er octobre 1791- 20 septembre 1792)
- Convention nationale ( 20 septembre 1792_
- Directoire ( octobre 1795-novembre 1799) => deux conseils, des Anciens et des Cinq-cents
- Consulat ( décembre 1799- mai 1804)
C) La question religieuse, du schisme au Concordat
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur expression ne trouble pas l’ordre établi » (Constitution)
Pression financière + comment briser le clergé ?
suppression des ordres monastiques
Constitution civile du Clergé => 12 juillet 1790 => les aires des diocèses sont ajustées aux départements, Serment imposé aux prêtres par le décret du 27 novembre 1790 => séparation avec la papauté => la pape condamne la constitution civile du clergé.
Division de l’Eglise entre « jureurs » et « réfractaires » => 57% des curés prêtent le serment initialement, le haut clergé à tendance à refuser => mais, au printemps 1791 et en 1792 => une très grande partie de ceux qui avaient jurés se rétractent. Géographie très intéressante => réfractaires très forts dans le nord, l’alsace, le midi, et l’ouest. On remarque que les régions les plus pieuses correspondent aux régions où les prêtres sont très majoritairement réfractaires.
Déchristianisation => 1793-1794 : persécution des prêtres ; Culte de l’Etre suprême, décret du 7 mai 1794 ; Calendrier républicain, décret du 5 octobre 1793 ( retour au calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806). Constitution de 1795 => liberté de culte.
Pour Bonaparte, « Il faut une religion au peuple. Il faut que cette religion soit dans la main du gouvernement » ( juin 1801). Concordat du 15 juillet 1801 => reconnaissance du pape => la religion catholique comme « religion de la grande majorité des citoyen français », vente des biens de l’Eglise pas remise en question ainsi que la fonctionnarisation des gens d’Eglise, aucune clause ne concerne le clergé régulier. Règlement du culte juif et régularisation de l’état civil des juifs en 1808.
II) Dynamiques sociales
A) une révolution bourgeoise
1er rôle joué par la bourgeoisie dans la révolution. La Grande peur de 1789 et ses conséquences du 4 aout => réduit la noblesse en faveur de la bourgeoisie => « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».
Rq : Condorcet plaide pour la reconnaissance politique des femmes
B) l’extension de l’expression politique
Multiplication des journaux => entretien l’effervescence politique : Les Actes des Apôtres ( royaliste), L’Ami du peuple ( républicain) de Marat, Le Patriote français, . ..
Développement des clubs politiques => les jacobins => ont suivi la révolution jusqu’à l’exécution de Robespierre => prix de la cotisation élevé => bourgeois
Entre 1789 et 1795 => 6000 sociétés politiques crées dans environ 5500 communes ( forte densité dans le sud-est) => nouvelle forme de sociabilité => nouveaux réseaux entre la province et Paris.
III) De la mobilisation patriotique à la légende Napoléonienne
La politique de salut public, « étoile fixe du jacobinisme » (Mona Ozouf)
A) L’armée et la nation, l’armée et la politique
La fuite du roi en 1791 marque un tournant => risque de guerre => conscription libre de la garde nationale qui prend de l’importance => armée de volontaires.
La guerre est déclarée par la France à l’Autriche le 20 avril 1792 => volonté de soumettre la révolution face à un danger majeur => souder l’union nationale et écraser les traites à l’intérieur du pays. 1ere coalition en février-mars 1793 : Autriche, Sardaigne, Prusse, Angleterre, Hollande, Espagne, Russie, princes italiens et allemands.
25 juillet 1792 => Manifeste de Brunswick => mise en garde violente au cas où on toucherai au roi => stimule l’ardeur révolutionnaire ( extrait de la Marseillaise de Renoir) => Prise des tuileries le 10 août 1792 => influence forte de Marat ( martyr de la révolution) => appelle le peuple à prendre les armes contre l’Assemblée => pour lui, la défense de la nation est la plus grande motivation => il est arrêté puis libéré en avril 1793, assassiné le 13 juillet 1793 par Charlotte Corday
20 septembre 1792 => victoire de Valmy et première réunion de la convention nationale qui proclame la république.
Décret du 23 février 1793 : levée de 300 000 hommes, décret du 23 août 1793 : réquisition des hommes de 18 à 25 ans, 1794 : armée de 750 000 hommes => défense des espérance de la république contre l’ennemi intérieur. Lazare Carnot => général républicain => bataille de Wattignies => tournant de la guerre =>alors que l’armée était sur la défensive, celle-ci devient l’instrument de la conquête et de l’extension de la révolution en Europe.
Loi Jourdan-Delbrel ( 5 septembre 1798) : tous les hommes peuvent être appelés en temps de guerre + les effectifs de l’armée sont fixés en temps de paix ( recrutement et renouvellement des troupes).
Deux grandes caractéristiques :
- A partir de l’automne 1793, la France est passée sans transition de l’invasion repoussée à la conquête assumée.
- L’armée libératrice devient une armée conquérante => campagne d’Italie => guerre de manœuvres et mouvements => montée en puissance de Napoléon grâce à ses succès militaires
Contre l’Angleterre => campagne d’Egypte ( débarquement à Alexandrie le 1er juillet 1798, retour à Fréjus le 9 octobre 1799) => Napoléon revient en 1799 face à la fragilité du régime et organise le coup d’état du 18 Brumaire ( 3 novembre 1799). Sacre le 2 décembre 1804
B) Les « masses de granit »
« la nécessité où l’on est de reconstruire la Nation ( …) de jeter des bases de granit » pour diriger la pensée du peuple ( Napoléon).
Loi du 17 février 1800 => 98 préfets, 402 sous-préfet, 36 000 maires nommés => centralisation administrative
Loi du 18 mars 1800 => fin de l’élection des juges, inamovibilité des juges nommés
Mise en place du cadastre en 1802
Création du franc « germinal », le 7 avril 1803 => bimétallisme ( argent, or) jusqu’en 1828 ( Poincaré)
Le Code civil, publié le 21 mars 1804 => uniformisation du droit => chacun doit désormais connaitre ses droits, étape vers la laïcisation des institutions publiques, individualisme possédant, liberté de travail totale, conception de la famille reste traditionnelle ( pas de changement pour les femmes).
L’Université impériale : création des lycées dès 1802, lois du 10 mai 1806 et du 17 mars 1808 pour l’université => création d’une élite politique et militaire ( Bac en 1808).
C) De la gloire à la légende
L’Angleterre devient la principale puissance mondiale. Napoléon affirme avoir voulu stimuler les sentiments nationaux en Europe => ceux-ci se sont retournés contre lui.
Visions contradictoires entre fascination, notamment au XIXè siècle, et répulsion, vision républicaine du XXè siècle.
La révolution => fantasme des contres et des pour qui voient tous le côté fondateur de la révolution.
1) La déchirure provoquée par la recherche de l’unité
2) Plusieurs révolutions, mais un « bloc » ( Clemenceau, 1891) => « c’est que cette admirable révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous sommes encore les acteurs »
3) Napoléon consolide et exporte les acquis de la Révolution, mais trahit la révolution en devenant un nouveau César.
I) Institutions : l’obsession de la loi
1789 : 3 révolutions en une :
-la transformation des Etats généraux en Assemblée nationale constituante
- la prise de la Bastille
- la révolution dans les campagnes ( Grande Peur)
A) La monarchie en crise
=> la monarchie ne parvient pas à se réformer : elle se définit par le féodalisme, une Société d’ordre, et l’absolutisme du pouvoir royal.
Noblesse : 350 000 personnes, 1.3% de la population, 2è ordre officiellement derrière le Clergé mais le plus puissant effectivement
Clergé : 130 000, 0.5% de la pop., possède de 6 à 10¨% du terroir national. Baisse des effectifs monastiques + séparation entre haut et bas clergé
=> la monarchie est en crise dans 3 grands domaines : finances, justice, mauvaise administration
=> convocation des Etats Généraux en aout 1788 pour mai 1789 => élection des représentants en janvier 1789 => seul les hommes de plus de 25 ans payant l’impôt pourront voter.
Sieyès : janvier 1789 : « Qu’est ce que le tiers Etat ? Tout. Qu’a-t-il été jusqu’à présent ? Rien. Que demande t-il ? A être quelque chose. »
Demandes de Sieyès : Que les représentants du Tiers-Etat ne soient choisis que parmi les Citoyens qui appartiennent véritablement au Tiers ; Que ses députés soient en nombre égal à ceux des deux ordres privilégiés ; que le vote se fasse par tête et non par ordre.
B) La révolution politique
Le 17 juin, les députés du Tiers-Etat se proclament Assemblée nationale. Le 20 juin : serment du jeu de paume => ne pas se séparer avant qu’une constitution soit rédigée. Le 9 juillet : l’Assemblée se proclame constituante => le roi accepte en ordonnant aux 2 ordres de rejoindre l’Assemblée.
14 juillet : prise de la Bastille => symbole de libération =>la capitulation du roi confirme la révolution =>Elle donne le signal de l’émigration ( comte d’Artois, …) => La révolution municipale ( création de la commune de Paris et de la Garde Nationale, reconnues par le roi).
Le 5 octobre =>Louis XVI et la famille royale sont conduits de Versailles à Paris sous escorte de la Garde nationale
21 juin 1791 =>Louis XVI est ramené de Varennes à Paris sous escorte de la Garde nationale
Abolition des privilèges, décrets du 5 au 11 aout 1789 + Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée par l’Assemblée Nationale le 26 août 1789 => Union entre le roi et la Nation.
Les révolutionnaires souhaitent tourner complètement la page, éradiquer l’Ancien Regime => Edmund Burke, critique contre-révolutionnaire.
Restaurer le crédit de l’Etat : la révolution fiscale (suppression des rentes féodale e de la dîme). Contribution foncière ( sur les propriétés), Contribution mobilière ( proportionnelle aux loyers), Patente ( sur le commerce et l’industrie) + l’impôt sur les portes et fenêtre en 1798 = les « 4 vieilles » ( impôt sur le revenu seulement à la veille de la révolution). L’octroi rétabli en 1798.
La situation financière oblige l’instauration d’assignats => dépréciation des assignats ( inflation à l’origine d’une grave crise sociale).
Création des départements, districts, cantons, communes ( avec leurs administration et tribunaux)
-Assemblée nationale constituante ( 9 juillet 1789- 30 septembre 1791) : le roi a un veto suspensif ( valable 2 ans), une seule assemblée => origine d’un bipartisme droite/gauche
-Assemblée législative ( 1er octobre 1791- 20 septembre 1792)
- Convention nationale ( 20 septembre 1792_
- Directoire ( octobre 1795-novembre 1799) => deux conseils, des Anciens et des Cinq-cents
- Consulat ( décembre 1799- mai 1804)
C) La question religieuse, du schisme au Concordat
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur expression ne trouble pas l’ordre établi » (Constitution)
Pression financière + comment briser le clergé ?
suppression des ordres monastiques
Constitution civile du Clergé => 12 juillet 1790 => les aires des diocèses sont ajustées aux départements, Serment imposé aux prêtres par le décret du 27 novembre 1790 => séparation avec la papauté => la pape condamne la constitution civile du clergé.
Division de l’Eglise entre « jureurs » et « réfractaires » => 57% des curés prêtent le serment initialement, le haut clergé à tendance à refuser => mais, au printemps 1791 et en 1792 => une très grande partie de ceux qui avaient jurés se rétractent. Géographie très intéressante => réfractaires très forts dans le nord, l’alsace, le midi, et l’ouest. On remarque que les régions les plus pieuses correspondent aux régions où les prêtres sont très majoritairement réfractaires.
Déchristianisation => 1793-1794 : persécution des prêtres ; Culte de l’Etre suprême, décret du 7 mai 1794 ; Calendrier républicain, décret du 5 octobre 1793 ( retour au calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806). Constitution de 1795 => liberté de culte.
Pour Bonaparte, « Il faut une religion au peuple. Il faut que cette religion soit dans la main du gouvernement » ( juin 1801). Concordat du 15 juillet 1801 => reconnaissance du pape => la religion catholique comme « religion de la grande majorité des citoyen français », vente des biens de l’Eglise pas remise en question ainsi que la fonctionnarisation des gens d’Eglise, aucune clause ne concerne le clergé régulier. Règlement du culte juif et régularisation de l’état civil des juifs en 1808.
II) Dynamiques sociales
A) une révolution bourgeoise
1er rôle joué par la bourgeoisie dans la révolution. La Grande peur de 1789 et ses conséquences du 4 aout => réduit la noblesse en faveur de la bourgeoisie => « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».
Rq : Condorcet plaide pour la reconnaissance politique des femmes
B) l’extension de l’expression politique
Multiplication des journaux => entretien l’effervescence politique : Les Actes des Apôtres ( royaliste), L’Ami du peuple ( républicain) de Marat, Le Patriote français, . ..
Développement des clubs politiques => les jacobins => ont suivi la révolution jusqu’à l’exécution de Robespierre => prix de la cotisation élevé => bourgeois
Entre 1789 et 1795 => 6000 sociétés politiques crées dans environ 5500 communes ( forte densité dans le sud-est) => nouvelle forme de sociabilité => nouveaux réseaux entre la province et Paris.
III) De la mobilisation patriotique à la légende Napoléonienne
La politique de salut public, « étoile fixe du jacobinisme » (Mona Ozouf)
A) L’armée et la nation, l’armée et la politique
La fuite du roi en 1791 marque un tournant => risque de guerre => conscription libre de la garde nationale qui prend de l’importance => armée de volontaires.
La guerre est déclarée par la France à l’Autriche le 20 avril 1792 => volonté de soumettre la révolution face à un danger majeur => souder l’union nationale et écraser les traites à l’intérieur du pays. 1ere coalition en février-mars 1793 : Autriche, Sardaigne, Prusse, Angleterre, Hollande, Espagne, Russie, princes italiens et allemands.
25 juillet 1792 => Manifeste de Brunswick => mise en garde violente au cas où on toucherai au roi => stimule l’ardeur révolutionnaire ( extrait de la Marseillaise de Renoir) => Prise des tuileries le 10 août 1792 => influence forte de Marat ( martyr de la révolution) => appelle le peuple à prendre les armes contre l’Assemblée => pour lui, la défense de la nation est la plus grande motivation => il est arrêté puis libéré en avril 1793, assassiné le 13 juillet 1793 par Charlotte Corday
20 septembre 1792 => victoire de Valmy et première réunion de la convention nationale qui proclame la république.
Décret du 23 février 1793 : levée de 300 000 hommes, décret du 23 août 1793 : réquisition des hommes de 18 à 25 ans, 1794 : armée de 750 000 hommes => défense des espérance de la république contre l’ennemi intérieur. Lazare Carnot => général républicain => bataille de Wattignies => tournant de la guerre =>alors que l’armée était sur la défensive, celle-ci devient l’instrument de la conquête et de l’extension de la révolution en Europe.
Loi Jourdan-Delbrel ( 5 septembre 1798) : tous les hommes peuvent être appelés en temps de guerre + les effectifs de l’armée sont fixés en temps de paix ( recrutement et renouvellement des troupes).
Deux grandes caractéristiques :
- A partir de l’automne 1793, la France est passée sans transition de l’invasion repoussée à la conquête assumée.
- L’armée libératrice devient une armée conquérante => campagne d’Italie => guerre de manœuvres et mouvements => montée en puissance de Napoléon grâce à ses succès militaires
Contre l’Angleterre => campagne d’Egypte ( débarquement à Alexandrie le 1er juillet 1798, retour à Fréjus le 9 octobre 1799) => Napoléon revient en 1799 face à la fragilité du régime et organise le coup d’état du 18 Brumaire ( 3 novembre 1799). Sacre le 2 décembre 1804
B) Les « masses de granit »
« la nécessité où l’on est de reconstruire la Nation ( …) de jeter des bases de granit » pour diriger la pensée du peuple ( Napoléon).
Loi du 17 février 1800 => 98 préfets, 402 sous-préfet, 36 000 maires nommés => centralisation administrative
Loi du 18 mars 1800 => fin de l’élection des juges, inamovibilité des juges nommés
Mise en place du cadastre en 1802
Création du franc « germinal », le 7 avril 1803 => bimétallisme ( argent, or) jusqu’en 1828 ( Poincaré)
Le Code civil, publié le 21 mars 1804 => uniformisation du droit => chacun doit désormais connaitre ses droits, étape vers la laïcisation des institutions publiques, individualisme possédant, liberté de travail totale, conception de la famille reste traditionnelle ( pas de changement pour les femmes).
L’Université impériale : création des lycées dès 1802, lois du 10 mai 1806 et du 17 mars 1808 pour l’université => création d’une élite politique et militaire ( Bac en 1808).
C) De la gloire à la légende
L’Angleterre devient la principale puissance mondiale. Napoléon affirme avoir voulu stimuler les sentiments nationaux en Europe => ceux-ci se sont retournés contre lui.
Visions contradictoires entre fascination, notamment au XIXè siècle, et répulsion, vision républicaine du XXè siècle.
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