Cours magistral 1
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Cours magistral 1
Séance 1
1. Introduction : la grâce du 14 juillet
Nicolas Sarkozy a « jeté aux oubliettes » un usage instauré en 1958 par le général de Gaulle. « Pas de différence à avoir entre un délit commis en mai 2007 ou en mai 2006 » (rapport à l’amnistie)
--- Vifs débats (tradition républicaine ; enjeux électoralistes ; gestion de la population carcérale)
Deux questions fondamentales :
Une grâce conduit-elle à une augmentation de la criminalité après son entrée en vigueur ?
Une grâce, étant anticipée, conduit-elle à une augmentation de la criminalité avant son entrée en vigueur ?
Exemple de l’Italie (de 1865 à Mussolini), 200 amnisties. Amnistie en 2006 : 37 pour cent de la population carcérale amnistiée. Sous l’impulsion de Jean Paul II.
Deux économistes italiens ont étudié les conséquences : Alessandro Barbarino et Giovanni Mastrobuani : The Incapacitation Effect of Incarceration : Evidence fro Several Italian Collective Pardons.
Réponses apportées :
---Oui à la question 1 pour l’Italie
---Peut-être.
Eté 2006, on passe de 60000 à moins de 40000 de détenus (amnistie « pardon collectif ») Augmentation considérable de 50 pour cent des attaques de banques (ponctuellement)
Dans les régions où il y a eu le plus d’amnisties, la criminalité a augmenté plus vite.
En 1 an et demi, augmentation encore de la population carcérale (de 40000 à presque 50000)
Evolution de 1962 à 1995, chaque trait de variation correspond à un épisode d‘amnistie..
Anticipation de 3 ouo 4 mois d‘une hausse de la délinquance avant une amnistie
---Il est potentiellement possible de séparer les causes des effets : telle décision politique peut avoir tel effet.
Modèle employé (statistique) : parfois réducteur (naïf) car influence d’autres facteurs parfois importants : - rien ou presque sur les politiques d’accompagnement.
- Mais peut être ajouté : base de discussion
plus que la conclusion : démarche :
-réplicabilité
-applicable ?
D’autres questions de politiques publiques.
Etats-Unis : pas d’interdiction nationale de la cigarette dans les bars. (dépend selon les comtés « counties« )
---Idée : regarder l’impact d’une interdiction locale sur : -la fréquentation des établissements
- le nombre d’accidents de la circulation.
Carte Etats-Unis. Interdiction varie selon les Etats = déplacement ?
Drunk driving after the passage of smoking bans in bars. Scott Adams et Chad Cotti
----Une interdiction locale conduit le nombre d’accidents de la circulation mortels causés par l’alcool à augmenter de 13 pour cent.
Soit pour un comté de taille moyenne, 2,5 accidents mortels annuels.
-Résultat en apparence robuste. Anime débats.
Interprétations :
-Substitution vers : des lieux privés, où les propriétaires de bars ne jouaient plus leur rôle de régulations (limitaient la consommation ; interdisaient la conduite).
des lieux plus éloignés mais ouverts aux fumeurs d’où plus de kilomètres de conduite dangereuse (en état d’ébriété).
-Elément physiologique : -La nicotine aide à absorber l’alcool.
Enseignement de ces deux exemples
- En matière de politiques publiques :
-Utile de construire une démarcjhe quantitative.
Reproduire,é tendre, falsifier : scientificité.
-Utide, coire indispensable de la compléter qualitatif/philosophique/historique.
-Ne pas croire sur parole les experts ; se méfier des discours :
- Ne pas se laisser impressionner par les simples corrélations.
Aller au-delà et rechercher le causal.
2. Ce qu’est réellement la science économique
2 définitions admises (XXe)
Lionel Robbins (1898-1984) : Discipline qui étudie l’utilisation des ressources rares.
---Comprendre comment utiliser efficacement ces ressources
Samuelson : manuel de 1948 :
- Ecnomie= science de l’équilibre et de l’échange.
Prof dès sa trentaine au MIT. A marqué considérablement l’économie (de par, entre autres, ses définitions)
Contexte de Samuelson
Particulier : reconstruction économique et guerre froide.
-Rareté des ressouorces. Plein emploi, ressources chères, savoir peu diffusé.
-Efficacité du marché/planification centralisée. Que choisir ? Un extrême ou un autre.
Asymétries d’information des trente dernières années permettent de répodnre plus ou moins.
-Xhamp d’étude limité à la production et au marché (prix, quantités, inflation, ^chômage)
Science écnoomique moderne
-D’abord une science du comportement humain.
1. Basée sur des principes et une méthodologie.
2. A progressivement incorporé des élements d’autres sciences humaines (sociologie, psychologie (décisions) ) voire de biologie (altruisme ?, biologie évolutionniste, neuroéconomie (par rapport au risque des décisions))
3. Multiples domaines d’application : éducation, famille, sciences politiques, sport, discriminations…
-Impérialisme ? (des économistes
Phase 1 : décrire les comportements individuels comme rationnels, sans cacher les « anomalies ». 75 à 80 pour cent du raisonnement des agents éco est rationnel.
¨Phase 2 : agrégation des comportements individuels. (la + difficile)
-équilibre ?
- déséquilibre, crises ?
- préconisations de politique économique.
Champs d’étude
- Equilibre général : analyse du système économisuqe (assez mathématisé), condition de l’équilibre et de son efficacité. « Graal » de l’économie. Théorique.
-Macroéconomie : étude des grands agrégats, épargne, chômage, consommation. Quantitatif et empirique
-Microéconomie : analyse des comportements individuels, comment sont prises les décisions? , réguliers ?
-Méthodes
-Recherches interdisciplinaires : sciences po + socio + psycho mêlés à l’économie.
10 octobre, prix Nobel sera annoncé.
3. Détails pratiques sur le cours.
Plan du cours.
A. (---21 sept) Méthoides empiriques et évaluation des politiques publiques.
B. (---26 oct) Théorie des préférences, donc des choix, donc de la demande, offre, équilibre.
C. (nov.) Déséquilibres, concurrence imparfaite, asymétries d’information.
Samuelson-Nordhaus, Economie.
Grégory Mankiw, L’Ecnoomie
Han Varian, Introduction à la microéconomie.
Digression sur la place des mathématiques.
-Lire un graphique.
-Fonctions et dérivées.
-Optimisation des choix.
- Système économique : grandeurs interdépendantes.
L’intuition prime toujours dans les examens.
Trois façons de raisonner :
-Mathématique
-Littéraire
-Economique.
Il faut en maîtriser au moins deux.
Intuitions économiques :
Steve Levitt et Steven Dubner, Freakonomics
Alexandre Delaigue et Stéphane Ménia : Sexe, drogue… et économie.
Conseils.
Cours illustré avec de nombreux exemples.
-Mais la lecture et la mémorisation des définitions précises est indispensable.
-Prise de notes = presque la moitié de l’assimilation (même si manuel)
-E cours en ligne pour trois semaines.
4. Trois principes fondamentaux.
Question 1.
Quel est le coût d’un individu de décider de prendre une année sabbatique pour faire le tour du monde ?
-Réponse naïve : coût de transports+ nourriture+soins+ logement etc… : coûts financiers directs.
-Est-ce vraiment cela ?
-Les coûts de nourriture auraient été payés = « coût SUPPLEMENTAIRE de se nourir » idem soins et transports.
- Coût supplémentaire : la perte de l’usage alternatif de son temps. Gains salariaux, études, carrière.
-- Le coût pour un écnomiste n’est pas le coût direct mais le coût d’opportunité.
Coût d’opportunité : les opportunités sacrifiées à la suite d’une décision.
Exemples :
1. Si on achète des parts de société pour 10 000 euros en actions, le coût d’opportunité sera /
-Par ex. : intérêts d’un placement sûr/alternatif ; ou tout autre usage alternatif des 10 000 euros (achat, etc…)
Coût d’opportunité = le bénéfice retiré du MEILLEUR des choix alternatifs.
2. Regarder la TV, c’est renoncer à étudier
3. Au niveau collectif : dépenser pour la guerre en Irak, c’est diminuer les ressources pour l’éducaion, etc…
4. Application : de l’usage des fonds publics.
-Calcul coût-bénéfice d’une mesure budgétaire.
Premier principe : chaque choix a un coût d’opportunité et donc implique un renoncement. There is no free lunch.
Question 2.
Planification des vacances d’hiver entre amis. Quatre possibiliés de chalet :
-1. 70 m², 150 mètres des pistes, 800 euros/semaine.
-2. 110m², 150 mètres des pistes, pour 1400 euros/semaine.
-3. 70 m² , 150 m des pistes, pour 1400 e
- 4. 70m² au pied des pistes, pour 1000 euros: semaine.
La 3 est dominée à tous points de vue. Rationnalité : l’éliminer au profit des autres.
1,2 et 4 ?
. Coût d’opportunité de l’argent élevé ? option 1 à choisir. Coût d’opportunité du temps élevé ? la 4.
-et des préférences.
Deuxième principe : « optimisation ».
Attention : optimisation sous contrainte?
Si on ne connaît pas toutes les conséquences : plus difficile !
Question 3.
Un salarié travaille pour un salaire de 2800 euros pour 140 heures mensuelles soit 20 euros de l’heure.
- On lui propose de faire 1h de plus pour 25 euros. Il refuse. Est-il :
A) Paresseux ?
B) Désinterressé ?
C) Irrationnel ?
Paresseux ? Non, ou comme tout le monde. Personne ne veut travailler plus sans compensation à la marge. : « pour une variation par rapport à une situation donnée »
Désinterressée ? Non. Ces 25 euros, donnés sans contrepartie, seraient acceptés.
Irrationnel ? Non, X a raisonné à la marge. Le coût de l’effort, marginalement, était supérieur au salaire horaire de 25 euros. Chaque heure supplémentaire a un coût = effort marginal à fournir.
Troisième principe : « la marge »
Les décisions rationnelles sont prises « à la marge »
- L’économie est la science des décisions marginales : pour accepter de faire une peu plus d’une action donnée, il faut un certain montant de plus.
- Cela revient à la notion d’incitations économiques ou financières. Exemple frappant : le tabac.
Application : l’économie du sport
Stefan Szymanski « The Economic Design of Sporting Contests »
Si on veut maximiser les recettes du championnat, que les le nombre d’équipes optimal ?
les 2 meilleures ? peu de match ét lassant
500 ? peu intéressant et très coûteux.
Il existe donc peut être un maximum entre les deux.
Si on veut maximiser l’effort des golfeurs dans un tournoi, quel est le meilleur profil des prix ?
1 prix très important pour les 25 ? non car seuls 7 peuvent gagner.
2 prix ? meilleur niveau de jeu
3 prix ?
trop de prix ? pas d’enjeu.
Prix progressifs.
Comment éviter qu’un seul club n’attire les meilleurs joueurs et tue l’incertitude ?
5. Conclusion
La science économique (micro + macro)
-Est critiquée, parfois à juste titre
- Mais : la microéconomie a développé depuis 30 ans de nombreux outils théoriques pour penser de nombreux problèmes sociaux de façon structurée
-A développé des outils d’analyse empirique pour distinguer causalités
- N’est qu’une science parmi d’autres.
1. Introduction : la grâce du 14 juillet
Nicolas Sarkozy a « jeté aux oubliettes » un usage instauré en 1958 par le général de Gaulle. « Pas de différence à avoir entre un délit commis en mai 2007 ou en mai 2006 » (rapport à l’amnistie)
--- Vifs débats (tradition républicaine ; enjeux électoralistes ; gestion de la population carcérale)
Deux questions fondamentales :
Une grâce conduit-elle à une augmentation de la criminalité après son entrée en vigueur ?
Une grâce, étant anticipée, conduit-elle à une augmentation de la criminalité avant son entrée en vigueur ?
Exemple de l’Italie (de 1865 à Mussolini), 200 amnisties. Amnistie en 2006 : 37 pour cent de la population carcérale amnistiée. Sous l’impulsion de Jean Paul II.
Deux économistes italiens ont étudié les conséquences : Alessandro Barbarino et Giovanni Mastrobuani : The Incapacitation Effect of Incarceration : Evidence fro Several Italian Collective Pardons.
Réponses apportées :
---Oui à la question 1 pour l’Italie
---Peut-être.
Eté 2006, on passe de 60000 à moins de 40000 de détenus (amnistie « pardon collectif ») Augmentation considérable de 50 pour cent des attaques de banques (ponctuellement)
Dans les régions où il y a eu le plus d’amnisties, la criminalité a augmenté plus vite.
En 1 an et demi, augmentation encore de la population carcérale (de 40000 à presque 50000)
Evolution de 1962 à 1995, chaque trait de variation correspond à un épisode d‘amnistie..
Anticipation de 3 ouo 4 mois d‘une hausse de la délinquance avant une amnistie
---Il est potentiellement possible de séparer les causes des effets : telle décision politique peut avoir tel effet.
Modèle employé (statistique) : parfois réducteur (naïf) car influence d’autres facteurs parfois importants : - rien ou presque sur les politiques d’accompagnement.
- Mais peut être ajouté : base de discussion
plus que la conclusion : démarche :
-réplicabilité
-applicable ?
D’autres questions de politiques publiques.
Etats-Unis : pas d’interdiction nationale de la cigarette dans les bars. (dépend selon les comtés « counties« )
---Idée : regarder l’impact d’une interdiction locale sur : -la fréquentation des établissements
- le nombre d’accidents de la circulation.
Carte Etats-Unis. Interdiction varie selon les Etats = déplacement ?
Drunk driving after the passage of smoking bans in bars. Scott Adams et Chad Cotti
----Une interdiction locale conduit le nombre d’accidents de la circulation mortels causés par l’alcool à augmenter de 13 pour cent.
Soit pour un comté de taille moyenne, 2,5 accidents mortels annuels.
-Résultat en apparence robuste. Anime débats.
Interprétations :
-Substitution vers : des lieux privés, où les propriétaires de bars ne jouaient plus leur rôle de régulations (limitaient la consommation ; interdisaient la conduite).
des lieux plus éloignés mais ouverts aux fumeurs d’où plus de kilomètres de conduite dangereuse (en état d’ébriété).
-Elément physiologique : -La nicotine aide à absorber l’alcool.
Enseignement de ces deux exemples
- En matière de politiques publiques :
-Utile de construire une démarcjhe quantitative.
Reproduire,é tendre, falsifier : scientificité.
-Utide, coire indispensable de la compléter qualitatif/philosophique/historique.
-Ne pas croire sur parole les experts ; se méfier des discours :
- Ne pas se laisser impressionner par les simples corrélations.
Aller au-delà et rechercher le causal.
2. Ce qu’est réellement la science économique
2 définitions admises (XXe)
Lionel Robbins (1898-1984) : Discipline qui étudie l’utilisation des ressources rares.
---Comprendre comment utiliser efficacement ces ressources
Samuelson : manuel de 1948 :
- Ecnomie= science de l’équilibre et de l’échange.
Prof dès sa trentaine au MIT. A marqué considérablement l’économie (de par, entre autres, ses définitions)
Contexte de Samuelson
Particulier : reconstruction économique et guerre froide.
-Rareté des ressouorces. Plein emploi, ressources chères, savoir peu diffusé.
-Efficacité du marché/planification centralisée. Que choisir ? Un extrême ou un autre.
Asymétries d’information des trente dernières années permettent de répodnre plus ou moins.
-Xhamp d’étude limité à la production et au marché (prix, quantités, inflation, ^chômage)
Science écnoomique moderne
-D’abord une science du comportement humain.
1. Basée sur des principes et une méthodologie.
2. A progressivement incorporé des élements d’autres sciences humaines (sociologie, psychologie (décisions) ) voire de biologie (altruisme ?, biologie évolutionniste, neuroéconomie (par rapport au risque des décisions))
3. Multiples domaines d’application : éducation, famille, sciences politiques, sport, discriminations…
-Impérialisme ? (des économistes
Phase 1 : décrire les comportements individuels comme rationnels, sans cacher les « anomalies ». 75 à 80 pour cent du raisonnement des agents éco est rationnel.
¨Phase 2 : agrégation des comportements individuels. (la + difficile)
-équilibre ?
- déséquilibre, crises ?
- préconisations de politique économique.
Champs d’étude
- Equilibre général : analyse du système économisuqe (assez mathématisé), condition de l’équilibre et de son efficacité. « Graal » de l’économie. Théorique.
-Macroéconomie : étude des grands agrégats, épargne, chômage, consommation. Quantitatif et empirique
-Microéconomie : analyse des comportements individuels, comment sont prises les décisions? , réguliers ?
-Méthodes
-Recherches interdisciplinaires : sciences po + socio + psycho mêlés à l’économie.
10 octobre, prix Nobel sera annoncé.
3. Détails pratiques sur le cours.
Plan du cours.
A. (---21 sept) Méthoides empiriques et évaluation des politiques publiques.
B. (---26 oct) Théorie des préférences, donc des choix, donc de la demande, offre, équilibre.
C. (nov.) Déséquilibres, concurrence imparfaite, asymétries d’information.
Samuelson-Nordhaus, Economie.
Grégory Mankiw, L’Ecnoomie
Han Varian, Introduction à la microéconomie.
Digression sur la place des mathématiques.
-Lire un graphique.
-Fonctions et dérivées.
-Optimisation des choix.
- Système économique : grandeurs interdépendantes.
L’intuition prime toujours dans les examens.
Trois façons de raisonner :
-Mathématique
-Littéraire
-Economique.
Il faut en maîtriser au moins deux.
Intuitions économiques :
Steve Levitt et Steven Dubner, Freakonomics
Alexandre Delaigue et Stéphane Ménia : Sexe, drogue… et économie.
Conseils.
Cours illustré avec de nombreux exemples.
-Mais la lecture et la mémorisation des définitions précises est indispensable.
-Prise de notes = presque la moitié de l’assimilation (même si manuel)
-E cours en ligne pour trois semaines.
4. Trois principes fondamentaux.
Question 1.
Quel est le coût d’un individu de décider de prendre une année sabbatique pour faire le tour du monde ?
-Réponse naïve : coût de transports+ nourriture+soins+ logement etc… : coûts financiers directs.
-Est-ce vraiment cela ?
-Les coûts de nourriture auraient été payés = « coût SUPPLEMENTAIRE de se nourir » idem soins et transports.
- Coût supplémentaire : la perte de l’usage alternatif de son temps. Gains salariaux, études, carrière.
-- Le coût pour un écnomiste n’est pas le coût direct mais le coût d’opportunité.
Coût d’opportunité : les opportunités sacrifiées à la suite d’une décision.
Exemples :
1. Si on achète des parts de société pour 10 000 euros en actions, le coût d’opportunité sera /
-Par ex. : intérêts d’un placement sûr/alternatif ; ou tout autre usage alternatif des 10 000 euros (achat, etc…)
Coût d’opportunité = le bénéfice retiré du MEILLEUR des choix alternatifs.
2. Regarder la TV, c’est renoncer à étudier
3. Au niveau collectif : dépenser pour la guerre en Irak, c’est diminuer les ressources pour l’éducaion, etc…
4. Application : de l’usage des fonds publics.
-Calcul coût-bénéfice d’une mesure budgétaire.
Premier principe : chaque choix a un coût d’opportunité et donc implique un renoncement. There is no free lunch.
Question 2.
Planification des vacances d’hiver entre amis. Quatre possibiliés de chalet :
-1. 70 m², 150 mètres des pistes, 800 euros/semaine.
-2. 110m², 150 mètres des pistes, pour 1400 euros/semaine.
-3. 70 m² , 150 m des pistes, pour 1400 e
- 4. 70m² au pied des pistes, pour 1000 euros: semaine.
La 3 est dominée à tous points de vue. Rationnalité : l’éliminer au profit des autres.
1,2 et 4 ?
. Coût d’opportunité de l’argent élevé ? option 1 à choisir. Coût d’opportunité du temps élevé ? la 4.
-et des préférences.
Deuxième principe : « optimisation ».
Attention : optimisation sous contrainte?
Si on ne connaît pas toutes les conséquences : plus difficile !
Question 3.
Un salarié travaille pour un salaire de 2800 euros pour 140 heures mensuelles soit 20 euros de l’heure.
- On lui propose de faire 1h de plus pour 25 euros. Il refuse. Est-il :
A) Paresseux ?
B) Désinterressé ?
C) Irrationnel ?
Paresseux ? Non, ou comme tout le monde. Personne ne veut travailler plus sans compensation à la marge. : « pour une variation par rapport à une situation donnée »
Désinterressée ? Non. Ces 25 euros, donnés sans contrepartie, seraient acceptés.
Irrationnel ? Non, X a raisonné à la marge. Le coût de l’effort, marginalement, était supérieur au salaire horaire de 25 euros. Chaque heure supplémentaire a un coût = effort marginal à fournir.
Troisième principe : « la marge »
Les décisions rationnelles sont prises « à la marge »
- L’économie est la science des décisions marginales : pour accepter de faire une peu plus d’une action donnée, il faut un certain montant de plus.
- Cela revient à la notion d’incitations économiques ou financières. Exemple frappant : le tabac.
Application : l’économie du sport
Stefan Szymanski « The Economic Design of Sporting Contests »
Si on veut maximiser les recettes du championnat, que les le nombre d’équipes optimal ?
les 2 meilleures ? peu de match ét lassant
500 ? peu intéressant et très coûteux.
Il existe donc peut être un maximum entre les deux.
Si on veut maximiser l’effort des golfeurs dans un tournoi, quel est le meilleur profil des prix ?
1 prix très important pour les 25 ? non car seuls 7 peuvent gagner.
2 prix ? meilleur niveau de jeu
3 prix ?
trop de prix ? pas d’enjeu.
Prix progressifs.
Comment éviter qu’un seul club n’attire les meilleurs joueurs et tue l’incertitude ?
5. Conclusion
La science économique (micro + macro)
-Est critiquée, parfois à juste titre
- Mais : la microéconomie a développé depuis 30 ans de nombreux outils théoriques pour penser de nombreux problèmes sociaux de façon structurée
-A développé des outils d’analyse empirique pour distinguer causalités
- N’est qu’une science parmi d’autres.
NicolasP- Invité
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